Pour bien des observateurs convaincus des thèses alarmistes du GIEC, la COP24 se solde par un échec cuisant. Mais à y regarder de plus près, on résumera la situation : cela n’a jamais aussi bien “carburé” pour les amis du GIEC qui assure le secrétariat des Conférences des Parties pour le Climat sous l’égide de l’ONU.
Il y a l’endroit du décor, celui dont les agences du politiquement corrects nous ont abreuvés : les objectifs de Paris issus de la COP21, les professions de foi des ONG et même celles des États qui ne tiennent aucun de leur engagement, quand il ne s’agit pas des pétitions citoyennes contre ces mêmes États pourtant acteurs de ces grandes messes.
Il y a également l’envers du décor, le véritable théâtre des rencontres et des coulisses financières de la négociation.
L’échec de la rencontre n’est en réalité qu’en trompe-l’œil. Jamais le green business ne s’est sans doute aussi bien porté pour le meilleur et le pire du nouveau monde de la géo-ingénierie comme de l’ancien du fossile.